Jeudi, l’armée américaine a poursuivi ses frappes contre les rebelles de l’Etat Islamique (EI) au nord de l’Irak. Une preuve de la détermination des Etats-Unis après la diffusion de la vidéo de la décapitation d’un journaliste américain par ces islamistes.
Dans la vidéo de l’assassinat de James Foley, l’EI a menacé de faire de même pour Steven Sotloff, un autre otage américain et également journaliste, au cas où les USA poursuivaient les frappes contre ses positions. En réaction, le Pentagone a dit avoir mené, le mois dernier, un raid visant à libérer les personnes retenues par les djihadistes. Mais, cette opération n’a pas été couronnée de succès. Et, au cours de cette semaine, les éléments américains ont perpétré six nouvelles frappes visant les positions de l’EI à proximité du barrage de Mossoul qui a été repris dimanche dernier par les combattants kurdes et irakiens alors qu’il était sous le contrôle des insurgés. Selon Centcom, le commandement américain en charge de cette région, les USA ont réalisé 90 frappes aériennes en Irak depuis le 8 août, date du début des bombardements.
Mercredi, Barack Obama a tenu à rendre hommage à James Foley dans une allocution télévisée. Dans la foulée, le chef d’Etat américain a appelé « les gouvernements et les peuples du Moyen-Orient à combattre l’EI afin d’extraire ce cancer pour qu’il ne se répande pas », a-t-il déclaré. Dans le même ordre d’idées, le président français François Hollande a appelé à une importante mobilisation internationale, estimant que « si le monde ne s’organise pas par rapport à ce groupe (l’EI), il y aura d’autres images effroyables ».
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