Alors que les djihadistes de l’Etat Islamique (EI) ont lancé un nouvel assaut en vue de prendre le contrôle de la principale raffinerie d’Irak, la mobilisation internationale contre ce mouvement ne cesse de prendre de l’ampleur.
Cette mobilisation internationale est conduite par les diplomaties américaines et moyen-orientales. Pour leur part, les Etats-Unis ont déclaré samedi qu’ils poursuivront leurs raids contre les positions de l’EI en Irak et qu’ils pourraient les étendre jusqu’au territoire syrien.
Pour rappel, Washington a réalisé depuis le 8 août courant plus de 90 frappes contre les islamistes. En représailles, ceux-ci ont exécuté un journaliste américain. Cet acte n’a eu pour conséquence que de déterminer encore plus les USA à en finir avec l’EI.
Par ailleurs, les chefs des diplomaties saoudienne, égyptienne, émiratie et qatarie ainsi que le conseiller de leur homologue jordanien se sont rencontrés dimanche à Jeddah en Arabie Saoudite pour débattre de la situation qui prévaut en Irak. Ils ont plus spécifiquement évoqué l’avancée de l’EI dans ce pays.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammed Javad Zarif, est arrivé dimanche en Irak pour une visite de deux jours. Téhéran, qui est allié à Bagdad contre l’EI, dit avoir prodigué cette semaine des conseils à l’Exécutif irakien et aux Kurdes du même pays à propos des affrontements contre les islamistes. Toutefois, l’Iran a précisé ne pas être présent en Irak en matière militaire. En outre, l’Iran a entamé des échanges avec certains Etats européens portant sur la lutte contre l’EI. Malgré cette ouverture, Téhéran a strictement rejeté toute possibilité de collaboration militaire avec Washington.
Depuis samedi soir, l’EI a perpétré une nouvelle attaque en vue de s’emparer de la principale raffinerie d’Irak, située à Baïji à 200 km au nord de Bagdad.
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