Libye : Amnesty dénonce des violations des droits humains

Selon un rapport d’Amnesty International, la Libye est le théâtre de « violations généralisées des droits de l’Homme, y compris des crimes de guerre », faits des milices dans l’ouest du territoire. Dans cette partie du pays maghrébin, des combats se sont prolongés au cours de ces dernières semaines.

ai-libyeL’ONG de défense des droits de l’Homme est on ne peut plus claire: « Des milices hors-la-loi et des groupes armés de tous bords se livrent dans l’ouest de la Libye à des violations généralisées de droits de l’Homme, y compris des crimes de guerre », a regretté Amnesty International dans son rapport. En fait, ce sont les milices pro-gouvernementales de Zentan, ville située à 170 kilomètres de Tripoli, qui combattent contre Fajr Libya, une coalition hétéroclite de milices dirigée par la localité de Misrata. Fajr Libya se compose de milices islamistes et d’autres mouvements armés provenant de différentes villes de l’ouest de la Libye. Cette coalition avait poussé en août les milices de Zentan à quitter la capitale libyenne à l’issue de semaines d’affrontements meurtriers. A cette occasion, Fajr Libya avait étendu ses activités à la ville de Werchefana, située à l’ouest de Tripoli. D’ailleurs, les Zentanis et leurs alliés dans cette dernière localité ont entamé le 11 octobre une contre-attaque sur divers fronts à Djebel Nefoussa, région distante d’une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tripoli.

Amnesty International soupçonne Fajr Libye et la coalition Zentan-Werchefana d’« avoir commis des violations flagrantes des droits de l’Homme », en s’appuyant sur des images satellite et des témoignages. Il semble que les combattants ont effectué des tirs de roquettes ou d’artillerie sur des quartiers très peuplés, occasionnant des dégâts sur les habitations, les infrastructures et les hôpitaux. Les mêmes éléments seraient coupables d’enlèvements, tortures ou autres mauvais traitements sur des dizaines de civils sur base de leur appartenance tribale ou affiliation politique.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*