L’Irak et l’Arabie saoudite ont procédé à la réouverture de leur principal poste-frontière qui avait été fermé trois décennies auparavant en raison de la première Guerre du Golfe.
Les autorités irakiennes et saoudiennes espèrent que la réouverture de ce passage frontalier aura pour conséquence le renforcement du partenariat commercial entre les deux pays. A peine la réouverture a été annoncée, des files d’attentes de camions se sont formées de part et d’autre du poste-frontière.
Il est à noter que le poste-frontière d’Arar, voisin de la Jordanie (située à l’ouest) et de l’Arabie saoudite (située au sud), n’ouvrait seulement que pour permettre le passage des pèlerins irakiens. Cette réouverture traduit la volonté de Ryad et de Bagdad d’ouvrir une nouvelle page dans les rapports entre les deux Etats.
Rappelons que l’Irak et l’Arabie saoudite avaient rompu toute relation diplomatique en 1990, en pleine invasion du territoire koweitien par Saddam Hussein et guerre du Golfe. Il aura fallu un quart de siècle pour que les deux parties échangent à nouveau c’était en 2015.
A propos, le chef du gouvernement irakien Moustafa al-Kazimi, qui est un ami personnel de l’actuel homme fort du royaume wahhabite, le prince héritier Mohammed Ben Salman (MBS), a clairement exprimé son souhait de se rapprocher de l’Arabie saoudite qui compte déjà consentir des investissements sur le sol irakien.
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