L’Egypte a attribué à onze entreprises minières, 82 blocs d’exploration aurifère suite à l’appel d’offres gouvernemental lancé en début 2020. Il s’agit du résultat des réformes initiées dans l’objectif de libéraliser encore plus ce secteur et orienter un nombre plus important d’investisseurs vers les gisements aurifères du pays des pharaons.
Les autorités égyptiennes ont clos la première phase de l’appel d’offres lancé à l’échelle internationale au début de cette année pour l’exploration aurifère de leur sous-sol.
Au final, onze entreprises minières ont obtenu, en tout, 82 blocs pour la prospection de l’or, a précisé, d’après certaines sources de presse, le ministre égyptien en charge du Pétrole et des Ressources minières, Tarek El Molla.
Du nombre de ces compagnies font notamment partie la multinationale Barrick, l’entreprise canadienne B2Gold, la junior Lotus Gold et également Centamin, la société minière qui exploite Sukari, l’unique mine d’or sur le territoire égyptien.
Pour rappel, cet appel d’offres fait suite aux réformes menées en début 2020 dans l’objectif d’alléger les dispositions légales régissant le secteur minier, lesquelles avaient été jugées peu incitatrices aux investissements.
Cette amélioration de l’environnement des affaires a certainement attiré des compagnies minières. A titre de comparaison, le précédent appel d’offres lancé en 2017 n’avait suscité que très peu d’engouement chez les investisseurs étrangers.
Poster un Commentaire