Le président mozambicain, Daniel Chapo, a rencontré ce mardi pour la seconde fois l’ancien candidat à la présidentielle Venâncio Mondlane, dans le cadre du dialogue politique engagé pour pacifier le pays.
« La paix, la réconciliation, le pardon et l’harmonie entre Mozambicains sont indispensables. Le développement ne peut exister sans sécurité, et celle-ci passe par le dialogue avec toutes les composantes de la société », a affirmé Chapo à l’issue de la rencontre.
Ce dialogue s’inscrit dans un processus de réformes de l’État, approuvé par le Parlement, incluant l’ensemble des partis représentés aux niveaux national et local.
Mondlane, qui conteste les résultats de la présidentielle du 9 octobre ayant porté Chapo au pouvoir, a qualifié la réunion de « positive ». Il a précisé que six points avaient été discutés, incluant des échéances et des mécanismes de suivi. Il a souligné notamment la nécessité d’éliminer les foyers de violence, de promulguer une loi d’amnistie pour les manifestants arrêtés, de garantir une assistance médicale aux blessés, et de soutenir les initiatives des jeunes.
Depuis octobre, les protestations initiées par Mondlane ont entraîné près de 400 morts, selon des ONG. Le gouvernement reconnaît au moins 80 décès, et des centaines d’infrastructures — commerces, écoles, centres de santé — ont été endommagées.
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