
Le secrétaire général du Parti communiste portugais (PCP), Paulo Raimundo, a déclaré qu’il serait « inacceptable » de soutenir la politique de l’Alliance démocratique (AD), qu’il qualifie d’ »antipopulaire, néolibérale et rétrograde ». Il avertit que les électeurs ayant porté la droite au pouvoir seront les « premières victimes » de ses décisions.
Depuis le siège du parti à Lisbonne, il a dénoncé toute tentative d’accord avec la droite, évoquant des reculs en matière de salaires, de droits sociaux, de services publics et de logement. Le PCP présentera une motion de rejet du programme gouvernemental.
Raimundo appelle à une « résistance déterminée » et rejette toute dilution de l’identité de gauche dans d’éventuelles coalitions. Il préconise une politique de rupture « au service de la majorité ».
Concernant une éventuelle révision de la Constitution, il exhorte les forces démocratiques à la défendre. Sur les soupçons visant le Premier ministre Luís Montenegro, il estime que les élections ne sauraient « effacer une incompatibilité profonde » entre ses activités passées et ses fonctions actuelles.
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