
«Les niveaux de production de la plupart des cultures vivrières au Bénin sont jugés satisfaisants en 2024 par rapport à 2023, plaçant ainsi le pays à l’abri de l’insécurité alimentaire», a assuré ce jeudi 24 juillet, le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui.
Se prononçant à loccasion d’une revue des performances du secteur agricole 2024, Dossouhoui a salué le fait que «les acteurs du secteur agricole ont fait preuve de résilience, contribuant à améliorer les niveaux de production par rapport à 2023». Ces chiffres positifs, a-t-il dit, prennent aussi en compte les productions vivrières, animales et industrielles de ce petit ouest-africain.
A titre illustratif, en ce qui concerne la production animale, la production totale de viande a connu une «hausse de 10,7%, passant de 108.000 tonnes en 2023 à 119.550 tonnes en 2024, tandis que l’aquaculture a enregistré une croissance globale de 14,25%, avec une production passant de 2.470 tonnes en 2023 à 2.822 tonnes».
Dans les détails, la production céréalière a augmenté de «6%, passant de 2.740.000 tonnes en 2023 à 2.906.000 tonnes en 2024. La production de racines et tubercules a enregistré une légère hausse de 1%, tandis que celle des légumineuses s’est améliorée de 29%, atteignant 1.087.000 tonnes, contre 846.000 tonnes en 2023. De même, la production de cultures maraîchères a connu une hausse de 5% en 2024», ont partagé les statistiques du ministère de l’Agriculture du Bénin.
Sur la même période de 2024, les cultures industrielles comme la production cotonnière a également connu une «tendance haussière amorcée depuis 2016, avec une progression de 6,3% en 2024», s’est par ailleurs félicité Gaston Cossi Dossouhoui.
Pays essentiellement agricole, le Bénin fait reposer son économie sur les recettes de ses principales régies financières et l’exportation du coton et de l’anacarde.
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