La directrice du Fonds Monétaire International, la française Christine Lagarde, est arrivée en Tunisie hier mercredi 1er février 2012 pour une visite de 48 heures. Cette visite a pour but de témoigner de son soutien à la transition démocratique en Tunisie.
Cette visite survient au moment où le pays connaît une situation économique alarmante caractérisée par une croissance économique négative et un taux de chômage à hauteur de 18%. Et l’avenir n’est pas plus porteur d’espoir. Le gouvernement n’arrive pas à trouver de solution aux grèves et sit-in à répétition qui paralysent l’activité industrielle du pays et les principaux partenaires économiques de la Tunisie, les pays européens, traversent eux-mêmes une crise économique sans précédent. Malgré cela, de nombreuses sources économiques assurent que la Tunisie dispose d’atouts pour se sortir de ce marasme économique comme en témoigne son taux d’endettement public de 40% du PIB, relativement faible donc, en comparaison avec celui de la Grèce qui avoisine les 180% du PIB. Le FMI serait prêt à répondre à toute demande de la Tunisie, même si celle-ci n’en a pour l’instant formulé aucune.
Christine Lagarde a rencontré hier Mustapha Kamel Nabli, le gouverneur de la BCT (Banque Centrale Tunisienne) ainsi que le Premier ministre Hamadi Jebali. Elle devrait poursuivre ses entretiens aujourd’hui avec le président Moncef Marzouki et ensuite l’UGTT (Union Générale des Travailleurs Tunisiens), des chefs d’entreprises tunisiens et des femmes de la société civile. La prochaine étape de sa tournée dans la région sera l’Arabie Saoudite.
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