Le HCR craint la noyade de 500 migrants partis de Libye

Le Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR) craignait mercredi, la mort de quelques 500 migrants dans le naufrage de leur bateau survenu le week-end dernier en mer Méditerranée.

L’embarcation en question était partie des côtes libyennes dans l’objectif d’atteindre l’Italie.

Des rescapés de ce drame sont arrivés dimanche à Kalamata en Grèce après avoir été sauvés en haute mer. Selon leur récit, la majorité de ces 41 survivants avaient embarqué à une date non encore déterminée à proximité de Tobrouk dans l’est du territoire libyen dans un navire faisant 30 mètres de long qui a embarqué 100 à 200 personnes à bord.

Après plusieurs heures en Méditerranée, les passeurs ont tenté de les transférer sur un autre bateau plus grand transportant déjà «des centaines de personnes dans des conditions terribles de surcharge», selon un communiqué du HCR. «A un moment pendant le transfert, le plus grand bateau a chaviré et coulé», a ajouté l’agence onusienne.

Les rescapés de cette tragédie sont ceux qui n’avaient pas encore embarqué dans le second navire qui a fait naufrage et ceux qui ont pu nager jusqu’au plus petit bateau après le drame. D’après le frère d’un rescapé à Mogadiscio, le second bateau était parti le 7 avril dernier de la ville égyptienne d’Alexandrie. Parmi les rescapés on compte 37 hommes, 3 femmes et un petit garçon de 3 ans qui voyageait en famille, dont 23 sont Somaliens alors que 11 viennent d’Ethiopie, 6 d’Egypte et un du Soudan.

Le HCR estime que ces rescapés ont dérivé en Méditerranée «pendant peut-être trois jours» avant que leur embarcation ne soit repérée par un cargo battant pavillon philippin, qui est venu à leur secours et les a acheminés à Kalamata.

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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise