Nissan maintient la production de son Qashqai en Grande-Bretagne

Le constructeur d’automobiles japonais Nissan a annoncé hier jeudi, qu’il allait produire le nouveau modèle de son petit 4×4 Qashqai à Sunderland dans le nord-est de la Grande-Bretagne.
Comme ses prédécesseurs, la future Qashqai, qui sortira en 2018 ou 2019 sera assemblée dans l’usine de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre. Cette usine du constructeur japonais implantée dans les années 1980 est la plus grande en Grande-Bretagne et l’une des plus importantes en Europe.
Elle sort chaque année près de 500 000 véhicules qui sont en majorité exportés vers le continent. Mais cette situation a été remise en question par le vote fin juin en faveur du Brexit. Le Président-Directeur Général de Nissan et Renault Carlos Ghosn avait demandé fin septembre aux autorités britanniques des « compensations » en cas d’éventuelles barrières douanières mises en place avec les pays de l’Union européenne. Nissan a fait son annonce d’hier après avoir obtenu du gouvernement britannique des garanties, qu’il n’a pas détaillées.
Bien que son issue soit positive pour la Grande-Bretagne, cette affaire illustre parfaitement le handicap que représente pour les décideurs économiques l’incertitude engendrée par le Brexit, et surtout les prochaines négociations avec l’Union européenne. Mais malgré ce flou, la Grande-Bretagne s’en sort plutôt bien pour le moment.
A court terme, la dévaluation de la livre sterling est positive pour l’industrie, notamment dans l’automobile où elle rend les véhicules produits en Grande-Bretagne plus compétitifs par rapport à ceux produits sur le Continent. De plus, toujours hier jeudi, le Royaume-Uni a annoncé une croissance économique encore vigoureuse au troisième trimestre qui a à peine faibli à 0.5% selon une premières estimation publiée pour cette période estivale, très attendue après la décision surprise des Britanniques d’opter pour une sortie de l’Union européenne.