Plusieurs cadres des principaux partis de l’opposition ivoirienne (PDCI et PPA-CI) ont été convoqués ce mardi 28 octobre, par la Police à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, selon les états-majors de leurs formations politiques, alors que des opposants continuent de commenter le déroulement de la présidentielle du 25 octobre.
Le procureur d’Abidjan a annoncé hier mardi «que des armes de guerre ont été retrouvées chez des individus liés à une marche interdite le 11 octobre, dont des membres présumés du service d’ordre du PPA-CI (Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire)», le parti de l’ex-Président, Laurent Gbagbo.
Le même jour, une dizaine de cadres du PPA-CI et du PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain) de Tidjane Thiam, ont été convoqués par la police criminelle à la préfecture de Police d’Abidjan, pour des raisons ou «un motif inconnu», selon les directions des deux partis qui continuent à contester les résultats du vote.
Après la proclamation le lundi 27 octobre, des résultats provisoires du scrutin présidentiel du 25 octobre, le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam a dit «rejeter toute violence » appelant «à agir pacifiquement pour reconquérir la démocratie, car jamais, il n’est trop tard pour dialoguer».
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