Le ministère sud-coréen de la Santé a annoncé ce mardi un septième décès dû au coronavirus Mers et confirmé la présence de huit nouveaux cas. L’épidémie dans le pays est devenue la plus étendue en dehors de l’Arabie saoudite.
La maladie continue à gagner du terrain malgré les efforts des autorités sud-coréennes pour endiguer sa propagation. Le premier cas avéré de coronavirus Mers a été constaté le 20 mai chez un patient de retour du Moyen-Orient et il y a deux semaines, seuls quatre cas de contamination avaient été recensés. Aujourd’hui, environ 2 500 personnes ont été placées en quarantaine, chez elles ou à l’hôpital, tandis que près de 2 000 écoles, pour la plupart situées à Séoul et dans la province voisine de Gyeonggi, ont fermé leurs portes. Les autorités sanitaires du pays doivent recevoir de l’aide avec l’arrivée ce lundi à Séoul d’une équipe de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Mais cet impressionnant déploiement de forces ne suffit pas à calmer la population, dont le scepticisme est renforcé par le manque évident de résultat. Les autorités sud-coréennes, qui ont annoncé dimanche une campagne « tous azimuts » pour limiter la propagation de l’épidémie, sont justement accusées d’avoir tardé à prendre les mesures qui s’imposaient depuis le diagnostic du premier infecté.
Présent dans plus de 20 pays, le coronavirus Mers est un virus plus mortifère mais moins contagieux que celui du Sras ou Syndrome respiratoire aigu sévère qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003. L’inquiétude qu’il provoque en Corée du sud vient du fait qu’il n’existe aucun vaccin ou traitement. Depuis 2012, en Arabie saoudite, le pays le plus touché dans le monde, plus de 950 personnes ont été contaminées et 412 sont décédées.
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