Un responsable des services de sécurité koweitiens a indiqué dimanche que le ministère de l’Intérieur avait envoyé, devant la justice, « plus de 40 suspects » en lien présumé avec l’attaque suicide contre la communauté chiite ayant causé la mort de 26 personnes.
Ce responsable, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, a confié à la presse que « plus de 40 suspects, dont des femmes, ont été déférés devant le procureur général ». Toujours selon la même source, c’est à présent au parquet de « retenir ou pas les accusations contre » les personnes suspectées. Jusqu’à présent, celles-ci ont subi des interrogatoires sous l’accusation d’assistance au kamikaze d’origine saoudienne, auteur de l’attentat en question en faisant détoner la ceinture d’explosifs qu’il portait contre des croyants au cours de la prière du vendredi 26 juin dans une mosquée de la capitale, Koweït. Dans le lot de suspects figurent le chauffeur qui a conduit le kamikaze sur le lieu de culte et le propriétaire de la voiture utilisée à cette fin ainsi que son frère, qui, tous deux, sont apatrides. Ces trois personnes ont été les premières à être arrêtées. Dans la suite de la liste des personnes suspectées apparaît également le propriétaire de la maison où le chauffeur mis en cause s’était caché.
Peu après sa survenue, cet attentat a été revendiqué par l’organisation de l’Etat Islamique (EI). En réaction, les autorités koweitiennes ont procédé au renforcement des dispositifs de sécurité aux alentours des mosquées et des sites sensibles, parmi lesquels les nombreuses installations pétrolières que compte le Koweït. Cet Etat est membre de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP).
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