Mercredi, l’Italie a consenti, après une demande de l’Allemagne, à renforcer provisoirement les contrôles au niveau du tunnel du Brenner, qui la relie à l’Autriche.
« Le gouvernement s’est rapidement activé … en se disant prêt à renforcer, dans le respect des accords de Schengen, les contrôles à la frontière du Brenner, comme cela avait été le cas lors du G7 », a fait savoir, par le biais d’un communiqué, la police frontalière de Bolzano. Lors du sommet du G7, qui s’est déroulé au début du mois de juin dernier en Bavière, dans le sud du territoire allemand, ces contrôles avaient été effectués durant quelques semaines. Faisant face à une « vague record d’arrivées ces dernières heures », la Bavière a sollicité « un soutien logistique » à l’Italie et, en particulier, la province de Bolzano, qui fait partie d’une région semi-autonome germanophone.
En réponse, cette province italienne a accepté, avec l’aval de son gouvernement de tutelle, d’accueillir pendant quelques jours « de manière temporaire pour permettre à la Bavière de se réorganiser et d’affronter l’urgence, entre 300 et 400 réfugiés », est-il mentionné dans le communiqué. Dans la suite de la même annonce, la province a indiqué qu’ « ils (ces réfugiés) seront répartis dans des gymnases, où les installations d’hygiène et les infrastructures fonctionnent déjà » avec l’appui sur le plan logistique de la protection civile et de certains organismes bénévoles avant de préciser que la facture de cette « intervention humanitaire extraordinaire » serait prise en charge par l’Etat italien.
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