Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh a révélé dimanche, que, grâce à la levée des sanctions internationales en janvier dernier, les exportations pétrolières iraniennes avaient bondi pour dépasser les 2 millions de barils par jour.
Mais si cette hausse est la bienvenue pour l’économie iranienne, elle devrait en revanche, empêcher les prix de l’or noir de remonter sur le marché international.
Il y a encore un mois, les exportations iraniennes de brut étaient à 1,75 millions de B/J, avant de s’améliorer avec la levée des sanctions. Le groupe pétrolier français Total avait signé dès la fin janvier 2016 un contrat avec l’Iran pour lui acheter du pétrole brut.
Les exportations iraniennes, qui avaient baissé à un million de barils par jour en décembre 2015 en raison des sanctions qui avaient été renforcées en 2012, continuent leur ascension vers le haut, entreprise depuis l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire et la levée d’une partie des sanctions internationales.
L’annonce du ministre iranien du Pétrole est intervenue peu de temps après un avertissement de l’Arabie saoudite disant qu’elle ne gèlerait le niveau de sa production de brut que si les grands producteurs, la Russie, le Venezuela, les pays de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), mais également l’Iran faisaient de même. Or, l’Iran exclue tout gel de sa production et demande une exemption après son retour récent sur le marché, consécutif à la levée de l’embargo.
Téhéran souhaite récupérer sa part de marché pour atteindre son niveau d’exportation d’avant 2012 qui était supérieur à 2.2 millions de barils par jour. Les cours du pétrole avaient fortement baissé vendredi après l’avertissement saoudien, et risquent de fléchir encore avec l’annonce du ministre iranien du Pétrole.
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