La coalition militaire arabe dirigée par l’Arabie saoudite a décrété samedi, une trêve de 48 heures au Yémen, où ses forces interviennent pour appuyer le gouvernement légitime de Sanaa, qui fait face à une insurrection chiite.
D’importantes portions du territoire yéménite sont contrôlées par les rebelles chiites Houthis, y compris la capitale, Sanaa. Les insurgés ont affirmé qu’ils vont observer la trêve, qui est entrée en vigueur samedi à 9H00 GMT.
Avant cette annonce, le secrétaire d’Etat américain avait suggéré qu’un cessez-le-feu soit respecté à partir de jeudi dernier mais le gouvernement yéménite s’y était opposé. Toutefois, « des pressions internationales ont été exercées pour une trêve et une reprise des négociations de paix», a confié à la presse une source proche du chef de l’Etat yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi en exil en Arabie Saoudite.
La coalition militaire arabe a précisé dans un communiqué relayé par l’agence officielle Spa, que la trêve sera prolongée dans le cas où les insurgés l’observent et laissent passer de l’aide humanitaire dans les localités sous leur contrôle, dont Taëz, ville située dans le sud-ouest du Yémen.
En réponse, le porte-parole militaire de la rébellion, le général Charaf Loqman, a assuré que ses forces respecteraient la trêve, si « l’autre partie la respecte».
Le Yémen est depuis 20 mois, le théâtre de combats opposant les forces loyalistes appuyées par la coalition militaire arabe et la rébellion des Houthis, alliés à des partisans de l’ex-président yéménite, Ali Abdallah Saleh.
D’après des statistiques émises par les Nations Unies, cette guerre a fait plus de 7.000 morts et environ 37.000 blessés en plus de centaines de milliers de déplacés.
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