Certains Etats, dont l’Irak et l’Iran, n’ont pas respecté l’accord de baisse de la production d’or noir conclu par les membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et des pays hors OPEP.
Toutefois, la situation est restée stable, notamment du fait que des Etats à l’instar de l’Arabie saoudite ont consenti des baisses plus importantes que celles convenues.
Le comité ministériel de suivi de cet accord s’est réuni dimanche dans la capitale autrichienne, Vienne. A cette occasion, le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, a réaffirmé l’engagement de son pays à appliquer l’accord OPEP – non OPEP de réduction de la production pétrolière.
D’après Novak, la Russie a diminué sa production de 100.000 barils par jour (bpj), une moyenne que ce pays comptait atteindre en février prochain, précisant que son pays comptait atteindre une réduction de 300.000 bpj au prochain mois de mai, au plus tard.
Dès février 2017, les membres de l’OPEP et hors OPEP pourraient atteindre leur objectif de diminuer de leur production de 1,8 million de mbj, a estimé devant la presse, le ministre saoudien de l’Energie, Khaled al-Falih. Il a affirmé que son pays a réduit sa production de plus de 500. 000 bpj, ce qui dépasse le seuil fixé.
En fin novembre, les membres de l’OPEP avaient décidé de réduire leur production de 1,2 mbj. Quelques jours après, la même organisation avait conclu un accord avec une quinzaine de pays producteurs de pétrole supposés diminuer leur production de 558.000 bpj. Cet accord, d’une validité de six mois, est en vigueur depuis le 1er janvier dernier.
Malgré tout, l’Irak, qui était censée baisser sa production à 4,4 mbj, l’a porté à 4,6 mbj. Même tendance pour le Koweït, dont la production se chiffre à 2,8 mbj alors qu’elle devait correspondre à 2,7 mbj.
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