Le refus des autorités israéliennes de s’excuser, après la publication du rapport de l’ONU, pour le raid meurtrier contre la flottille humanitaire turque en route pour Gaza l’an dernier détériore davantage les relations entre la Turquie et Israël. Ces relations étaient mises à mal par l’opposition turque à la politique israélienne envers les palestiniens.
Après l’annonce vendredi de l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël et d’autres diplomates israéliens, La Turquie a annoncé hier mardi la suspension de ses échanges avec Israël en matière de défense. Elle a également annoncé une intensification de ses patrouilles navales en Méditerranée orientale, une zone où est présente la marine israélienne au risque d’un affrontement ouvert. D’autres sanctions turques contre Israël sont également prévues. Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc, a donc cité la suspension des relations militaires, mais, selon un représentant des services du Premier ministre turc, seul le domaine de l’industrie de la défense devrait touché par ces sanctions et non l’ensemble des échanges commerciaux qui se sont élevés l’an dernier à 3.5 milliards de dollars. Ankara a également annoncé son intention de saisir la justice internationale pour contester le blocus israélien sur Gaza. Par ailleurs, Tayyip Erdogan doit se rendre bientôt dans la bande de Gaza.
Une autre raison du mécontentement turc est la conclusion récente de contrats gaziers entre Israël et Chypre, pays qui n’entretient pas de bonnes relations avec la Turquie puisque cette dernière est le seul pays à avoir reconnu la sécession du Nord chypriote.
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