Le président américain Donald Trump a reconnu hier mercredi Jérusalem comme capitale d’Israël, suscitant l’ire de 1,624 milliard de Musulmans dans les quatre coins du monde.
Cette décision marque une rupture spectaculaire avec la politique de ses prédécesseurs. Les condamnations ont fusé d’un peu partout à travers le monde et les craintes d’une flambée de violences se font de plus en plus grandes, comme l’a prévenu le Roi du Maroc Mohammed VI dans un massage adressé à ce sujet, au président américain, à la veille de l’annonce officielle de sa décision.
Dans une brève allocution depuis la Maison Blanche, Donald Trump a tenu, tout particulièrement, à montrer que, contrairement à ses prédécesseurs, il quand à lui su tenir ses promesses de campagne électorale.
Malgré cette décision extrêmement controversée, Donald Trump s’est efforcé de se montrer conciliant en soulignant que son pays restait déterminé à faciliter un accord de paix acceptable pour les Israéliens et les Palestiniens.
Déjà critiqué de toute part, Donald Trump, avec sa décision qui vient changer le statut de Jérusalem, achève de s’isoler sur la scène internationale en prenant le risque d’anéantir les timides espoirs de reprise des discussions pour le règlement du conflit israélo-arabe.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé que Donald Trump ouvrait « les portes de l’enfer » pour les intérêts américains dans la région, appelant à une nouvelle Intifada contre les forces d’occupation israéliennes.
De manière plus diplomatique, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a déclaré que Donald Trump «détruisait» la solution dite à deux Etats.
Hormis le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et ses coéquipiers qui sont pratiquement les seuls à saluer la décision de Donald Trump, la communauté internationale est quasi-unanime à la fustiger.
Le président français Emmanuel Macron et la Première ministre britannique Theresa May, pour ne citer que ces deux dirigeants, se sont désolidarisés de l’initiative américaine. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé son intention de réunir un sommet des dirigeants pays musulmans le 13 décembre à Istanbul, pour prendre des mesures de haute importance.
Huit missions diplomatiques à New-York ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies qui doit avoir lieu ce vendredi matin.
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