La France et l’Arabie saoudite vont conclure ce mardi, un accord pour la valorisation du site archéologique saoudien d’Al Ula, à l’occasion de la visite à Paris du prince héritier saoudien Mohammed ben Salman qui entend ouvrir au tourisme, les sites nabatéens ainsi que les espaces naturels avoisinants.
Avant que la signature de cet accord de coopération ne soit officialisée après la rencontre entre le président français Emmanuel Macron et le prince Salman, le président de la commission royale pour Al Ula, Amr A Madani, et l’envoyé spécial du chef d’Etat français pour Al Ula, Gérard Mestralet, ont d’ores et déjà divulgué les détails de cet accord.
Le site archéologique d’Al Ula prend place sur un immense territoire, comprenant des vallées et des monts ocres. Jadis, la route de l’encens passait par ce site, sur lequel l’on trouve une série de sépultures nabatéennes classées patrimoine mondial de l’Unesco.
Depuis 2008, ce site archéologique est ouvert au public, même s’il demeure peu fréquenté. A l’heure actuelle, l’Arabie saoudite ne permet pas le tourisme individuel. En outre, nombre d’agences de voyage sont découragées par les mesures conservatrices qui y sont observées.
Mais la Vision 2030 du prince héritier saoudien prévoit notamment de transformer Al Ula en un site de découvertes. Dans cet ordre d’idées, l’accord franco-saoudien, s’étendant sur dix ans, prévoit la création d’une agence qui sera chargée de faire de ce site une destination touristique internationale.
Des infrastructures hôtelières et touristiques seront construites dans cette optique. Le gouvernement saoudien s’est engagé à prendre en charge financièrement toute prestation de conseil ou formation qui sera donnée par des entités françaises.
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