En route vers l’Amérique latine, la présidente taïwanaise Tsai Ing-Wen a profité lundi d’une escale à Los Angeles sur le sol américain, pour prononcer un discours à la bibliothèque présidentielle Ronald Reagan, entraînant des protestations du gouvernement chinois.
Sur son chemin vers le Paraguay, la présidente taïwanaise a soutenu les valeurs démocratiques malgré le mécontentement des autorités chinoises de pékin, qui avaient demandé fin juillet dernier, à l’administration américaine d’empêcher le transit par le territoire américain de Tsai Ing-wen.
«Nous souhaitons promouvoir ensemble la stabilité régionale et la paix dans le respect des intérêts nationaux, de la liberté et de la démocratie », a-t-elle affirmé.
Pour la Chine, Taïwan est une partie de son territoire, bien que cette île soit administrée par un régime rival depuis 1949. Les autorités chinoises ne reconnaissent pas la souveraineté du régime taïwanais et, sur la base du « principe de la Chine unique », s’opposent à tout rapport diplomatique de leurs partenaires avec Taipei. De leur côté, les Nations Unies ne reconnaissent pas Taïwan comme un pays indépendant.
Quant au gouvernement américain, il a toujours entretenu des relations ambigües avec Taïwan. En effet, les Etats-Unis reconnaissent la Chine populaire depuis 1979, mais gardent des rapports commerciaux avec l’île de Taïwan. Washington constitue également un allié militaire pour Taipei, à qui il vend des armes. Cette proximité est loin de plaire à la Chine.
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