D’après certaines sources de presse, environ 650.000 migrants se trouveraient sur les côtes libyennes en attente de l’occasion de gagner l’Europe par la mer.
Ainsi, le vieux continent pourrait connaître une deuxième vague migratoire massive, après avoir accueilli en 2015, plus d’un million de réfugiés, en majorité d’origine syrienne.
Des migrants provenant principalement d’Afrique noire sont désormais bloqués en Libye, où ils vivent dans des campements crasseux et, pour certains, réduits carrément à l’esclavage.
Cette pression migratoire est particulièrement préoccupante dans ce contexte de crise sanitaire mondiale liée au Covid-19, alors que l’impact du confinement commence à peine à se faire sentir en Libye.
De l’avis du ministre maltais des Affaires étrangères, Evarist Bartolo, il y a là «tous les ingrédients d’un désastre humanitaire majeur», d’autant plus que plusieurs femmes, dont certaines ont subi des violences sexuelles, et des enfants attendent la moindre opportunité de migrer vers le nord. Il est à noter que Malte constitue la première côte européenne située à environ 300 kilomètres au large de Tripoli.
Afin d’éviter une arrivée massive de migrants au cours de cette période pandémique, Bartolo a demandé à l’Europe d’entamer, dans l’immédiat, une mission en Libye pour y apporter des aliments, des médicaments et du matériel de soins, une action dont il estime le coût «à 100 millions d’euros».
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