Des milliers de personnes ont protesté dimanche en Irak contre une classe dirigeante incapable de se réformer et de leur garantir l’accès aux services de base et contre l’influence croissante des pro-Téhéran, à l’occasion du premier anniversaire de la « révolution » violemment réprimée.
Dans la capitale irakienne, Bagdad, il y a eu quelques heurts entre la police et de jeunes manifestants, qui, depuis la célèbre place Tahrir, ont essayé de se diriger vers la Zone verte ultra-sécurisée, où se trouvent diverses institutions du pays ainsi que la représentation diplomatique des Etats-Unis en Irak.
Ces affrontements ont précisément eu lieu sur les ponts al-Joumhouriya, reliant l’emblématique place Tahrir à la Zone verte, et Senek, qui mène directement à la représentation diplomatique iranienne.
A en croire certaines sources médicales et policières, une cinquantaine de protestataires et d’agents de police ont été légèrement blessés suite aux jets de pierre et aux tirs de grenades assourdissantes et lacrymogènes.
Pour information, des marches se sont également déroulées dans les localités d’Amara, Bassora, Diwaniya, Hilla, Kout, Najaf et Nassiriya.
L’année dernière, des manifestations des jeunes avaient été violemment réprimées, faisant environ 600 morts, 30.000 blessés en plus de centaines d’arrestations parmi les contestataires. En parallèle, nombre de têtes d’affiche de ce soulèvement ont été tuées ou kidnappées par des «milices» d’après les Nations Unies.
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