La justice égyptienne a ordonné la libération du journaliste Mahmoud Hussein de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera après quatre ans de détention.
Les conditions de la libération de ce professionnel des médias n’ont pas été divulguées, mais, à en croire son frère Nageh Hussein, sa remise en liberté est conditionnée par un passage de plusieurs heures dans un bureau de la police une fois par semaine.
«Aucun journaliste ne devrait vivre ce qu’a vécu Mahmoud Hussein durant les quatre dernières années, alors qu’il ne faisait qu’effectuer son travail», a commenté dans un communiqué, la chaîne Al Jazeera, après s’être félicitée de la nouvelle de la libération de son journaliste.
Pour rappel, les autorités égyptiennes ont libéré trois journalistes de la même chaîne en 2015, après plus d’un an en prison en attendant leur procès. Ces trois salariés d’Al Jazeera étaient de nationalité australienne, canado-égyptienne et égyptienne.
D’après le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Le Caire incarcère les professionnels des médias pour museler leurs critiques et toute forme d’opposition. Selon la même source, 27 journalistes se trouvaient encore derrière les barreaux en fin 2020.
En réaction, le gouvernement égyptien a affirmé que des poursuites avaient été entreprises seulement contre ceux qui ne se conformaient pas à la législation en vigueur dans le pays.
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