Le chef du gouvernement irakien échappe de justesse à un attentat au drone piégé

Le domicile du chef du gouvernement irakien, Moustafa al-Kazimi à Bagdad, a été la cible d’une attaque aux drones piégés dans la nuit de samedi à dimanche. Deux appareils ont été abattus et le dernier a fait exploser sa charge, blessant deux gardes du corps du chef de l’exécutif.

Moustafa al-Kazimi est sorti sain et sauf d’une «tentative d’assassinat ratée» dans la nuit du samedi à dimanche, ont révélé des sources sécuritaires, précisant que «trois drones  piégés ont pris pour cible son domicile dans la capitale irakienne». A noter que cet attentat n’a pas encore été revendiqué.

Les mêmes sources ont assuré que deux de ces appareils «ont été abattus», tandis que le troisième drone est parvenu à faire exploser sa charge contre la résidence, blessant sur le coup deux gardes du corps du Premier ministre. Cette attaque prouve à suffisance l’escalade que connaît actuellement la crise dans ce pays.

Washington n’a pas tardé à dénoncer un «acte de terrorisme» alors que le chef d’Etat irakien, Barham Saleh, l’a assimilé à une «tentative de renversement de l’ordre constitutionnel».

C’est la première fois qu’est visé le domicile du Premier ministre irakien, aux commandes de l’exécutif depuis mai 2020. Cette attaque a eu lieu au moment où les formations politiques sont en pleine négociation en vue de constituer des coalitions parlementaires en fonction des résultats préliminaires des élections législatives du 10 octobre dernier.