Des centaines des défenseurs de l’environnement se sont rassemblés dimanche sur diverses plages d’Afrique du Sud pour exprimer leur opposition à un projet de recherche utilisant les ondes sismiques mené par la multinationale pétrolière anglo-néerlandaise Shell.
Au Cap et à Port Elizabeth entre autres, les intempéries n’ont pas empêché les contestataires de condamner cette initiative qui, de leur avis, est très dangereuse pour la faune marine au large de la très touristique «Wild Coast», située dans l’est du territoire sud-africain.
Il est à noter qu’un tribunal sud-africain a rejeté vendredi dernier leur requête d’interdiction urgente du projet, ce qui donne la possibilité à Shell d’entamer ses opérations.
« Alors que les scientifiques recommandent de mettre la pédale douce sur les énergies fossiles, et que nos voisins de l’hémisphère nord s’opposent à ces études sismiques, je trouve curieux que ces nouveaux ‘colonisateurs’ se sentent justifiés de déplacer leurs activités indésirables en Afrique », a déploré Alan Straton, un marin et activiste écologiste de Port Elizabeth.
La recherche offshore d’énergies fossiles a recours à l’analyse de la diffusion d’ondes sismiques pour déterminer la composition géologique des sols pouvant contenir des hydrocarbures. Ces ondes de choc proviennent de navires munis de canons à air.
D’après les écologistes, ces déflagrations peuvent perturber le comportement de la faune, son alimentation, sa reproduction ainsi que les migrations, sachant que la majeure partie des animaux marins se basent sur l’audition.
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