Autant la décision du Groupe d’Action Financière (GAFI) de retirer le Maroc de la liste grise est un témoignage pour le leadership régional et continental du Royaume en matière de bonne gouvernance, autant elle représente une invalidation des tentatives menées au Parlement Européen pour le dénigrer au service de groupes de pression et de desseins inavoués.
Cette nouvelle consécration du Maroc, actée à l’unanimité des membres du GAFI, lors de l’Assemblée générale tenue à Paris du 20 au 24 février, intervient à l’issue d’une évaluation de la conformité du dispositif national marocain avec les normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
De ce fait, la décision du GAFI représente une contestation sans ambages à ceux qui refusent d’admettre les progrès réalisés par le Maroc, dans un environnement régional enlisé dans les pratiques anachroniques. À l’image de l’Afrique du Sud, embourbée dans la gabegie et le désordre économiques, et qui a été intégrée par le GAFI dans la liste grise qui établit une surveillance pointilleuse sur Pretoria dans le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Pourtant, les dirigeants sud-africains continuent de soutenir contre tout bon sens le polisario, un mouvement séparatiste parrainé par l’Algérie, et dont les liens avec les groupes terroristes du Sahel ont été révélés par plusieurs services de renseignement occidentaux.
Cette consécration par une instance internationale de référence qui conforte la bonne gouvernance et les succès diplomatiques obtenus grâce à la clairvoyance du Roi Mohammed VI, représente toutefois un désaveu cinglant pour des médias français qui ont fait de l’opposition systématique au Maroc une ligne de conduite éditoriale.
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