
Un nouveau rapport sur le projet de loi (PL 2159/2021), qui établit un cadre juridique pour le licenciamento ambiental (permis environnemental) au Brésil, a été présenté ce mercredi 7 mai aux commissions de l’Environnement (CMA) et de l’Agriculture (CRA) du Sénat.
Le gouvernement a demandé plus de temps pour examiner le texte, reportant ainsi le débat à la semaine suivante. Le président du Sénat, Davi Alcolumbre (União-AP), soutient activement le vote du projet, malgré les critiques d’organisations environnementales.
Le rapporteur au sein de la CMA, le sénateur Confúcio Moura (MDB-RO), estime qu’une loi fédérale est nécessaire, en raison du grand nombre de réglementations locales qui freinent à la fois le développement et la protection de l’environnement.
« L’excès de contentieux et l’insécurité juridique constante justifient pleinement une législation nationale. Il faut un cadre normatif clair capable de changer le paradigme de la politique environnementale au Brésil, avec des effets positifs sur les politiques énergétique, industrielle et de développement », a-t-il déclaré.
Le sénateur Beto Faro (PT-PA) a demandé plus de temps, soulignant les divergences persistantes sur le fond. « Bien que le sujet soit débattu depuis longtemps, les désaccords sont encore clairs », a-t-il dit. Le projet est en discussion au Congrès depuis 21 ans et est au Sénat depuis 2021.
Tereza Cristina (PP-MS), rapporteure à la Commission de l’Agriculture, plaide pour une adoption rapide : « Les grands projets en ont besoin. Il faut moderniser, accélérer, sans perdre en efficacité ni compromettre les garanties. »
Des ONG comme l’Institut Socio-Environnemental, SOS Mata Atlântica ou Observatório do Clima ont lancé une campagne contre le texte, le qualifiant de « projet de dévastation », car il affaiblirait la protection environnementale.
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