
La capitale du Congo, Brazzaville accueille du 26 au 30 mai, le «1er Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers».
L’ouverture solennelle de ce Congrès est intervenue ce mardi 27 mai, sous le sceau d’un appel pressant pour la reconnaissance des droits de ces peuples et pour un meilleur accès à des financements pour ces populations présentées comme de «véritables gardiens des forêts» sur la planète.
Cette grand-messe des peuples autochtones rassemble des dizaines de délégués provenant des bassins de l’Amazonie, du Congo, de Bornéo-Mékong (Asie du Sud-Est), ainsi que de la Mésoamérique.
Les participants à ce Congrès comptent «adopter un plan d’action ambitieux répondant aux principales préoccupations de ces populations vulnérables».
Ce Congrès aborde des thèmes transversaux comme «les droits fonciers, la protection des traditions culturelles, le respect du consentement libre et éclairé dans les projets forestiers, l’accès équitable au financement, ainsi que la rémunération pour les services environnementaux».
«A peine 1% des financements disponibles parviennent à ces peuples autochtones et communautés locales», a déploré la ministre congolaise de l’Économie forestière, Rosalie Matondo qui a dénoncé le manque d’implication de ces communautés dans les programmes de développement durable sur la planète, malgré leur expertise et leur lien ancestral avec la Nature et la forêt.
Selon un Rapport de l’UNESCO, bien que les peuples autochtones «ne représentent que 5% de la population mondiale, ils protègent 80% de la biodiversité de la planète», rappelant que les forêts tropicales les mieux conservées se situent ainsi sur des territoires autochtones protégés.
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