L’Est de la RDC de nouveau endeuillé par une reprise d’activités des ADF

L’attaque d’une église catholique dans le Nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) imputée aux rebelles de Forces démocratiques alliées (ADF) un groupe armé affilié au groupe Etat islamique (EI) a fait au moins 43 morts, selon un nouveau bilan actualisé de l’ONU publié ce lundi 28 juillet.

«Cette attaque des éléments du groupe armé Forces démocratiques alliées a causé la mort d’au moins 43 civils (19 femmes, 15 hommes et neuf enfants)», a communiqué la MONUSCO (Mission de paix de l’ONU en RDC), soulignant qu’elle relaie des «informations officielles».

Les ADF, groupe armé formé à l’origine, d’anciens rebelles ougandais, ont tué ces dernières années, des milliers de civils et multiplié les pillages et les meurtres dans le Nord-est de la RDC, malgré le déploiement de l’Armée ougandaise (UPDF) pour appuyer les Forces armées congolaises (FARDC).

Après plusieurs mois d’accalmie, les ADF ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche, 27 juillet, la paroisse ‘Bienheureuse Anuarite de Komanda, dans la province de l’Ituri, située à l’Est de la RDC. Cette nouvelle tuerie a de nouveau déchainé la colère des autorités congolaises de Kinshasa.

Face à la traque permanente exercée contre eux, «les ADF ont choisi de se venger sur de paisibles populations sans défense en vue de répandre la terreur», ont fustigé les FARDC dans un communiqué.

Pour sa part, le gouvernement congolais a dénoncé par la voix de son porte-parole, Patrick Muyaya, «une effroyable attaque sur des populations innocentes». L’attaque macabre des ADF a été aussi, «fermement condamnée» par le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.

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