L’exécutif togolais a défendu tout au long du week-end écoulé les grandes priorités du projet de loi de finances pour l’exercice 2026 fixé totalisant en termes de recettes et de dépenses, 2.740,5 milliards de francs CFA (environ 4,85 milliards de dollars), soit une hausse de 14,4% par rapport au budget 2025.
Les dépenses sociales valent dans cette prévision étatique «près de 48% du total des dépenses budgétaires et sont relatives à la santé, à l’éducation et à la protection sociale», a précisé le gouvernement de la Vè République en vigueur au Togo, depuis le 06 mai 2024.
Pour le compte de l’exercice 2026, l’exécutif togolais souhaite aussi s’attaquer un peu plus à la transformation économique «qui augmentera de 29,3% par rapport à 2025, dans l’optique de soutenir les secteurs productifs tels que l’agriculture, l’industrie et le numérique», ou encore de «promouvoir les investissements privés, de renforcer la souveraineté économique et de créer des emplois durables pour les jeunes et les femmes».
Le budget gestion 2026 est financé «essentiellement par les ressources propres» de ce pays, premier producteur de phosphates dans la zone UEMOA qui regroupe 8 Etats ouest-africains.
Le gouvernement prévoit également pour le prochain exercice un taux de croissance estimé à «6,5% contre une prévision de 6,2% pour l’année en cours».
Selon le Chef de l’exécutif togolais, Faure Gnassingbé, ce budget 2026 a été construit sur une «approche prudente et responsable, et propose des mesures destinées à renforcer l’appui à nos jeunes entrepreneurs et aux personnes à mobilité réduite, tout en poursuivant la trajectoire de transformation économique engagée» par le pays ces dernières années.
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