Les 27 ambassadeurs des pays de l’Union Européenne se sont accordés hier jeudi 19 janvier 2012 sur les sanctions que leurs pays appliqueront à l’encontre de la banque centrale d’Iran pour contraindre le pays à stopper son programme nucléaire. La question des sanctions sur les exportations pétrolières iraniennes doit être tranchée lors de la réunion ministérielle de lundi prochain.
L’Union Européenne décide donc de suivre les Etats-Unis qui ont déjà imposé des sanctions à la banque centrale iranienne. L’objectif poursuivi par les grandes puissances occidentales est de priver le pouvoir iranien de ressources financières pour poursuivre son programme nucléaire. Néanmoins, les sanctions sur lesquelles se sont convenus les pays de l’Union Européenne ne sont pas totales pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les membres de l’Union Européenne ont déclaré vouloir permettre la poursuite du commerce légitime en en pénalisant pas les activités de la banque dans des domaines jugés inoffensifs ou qui peuvent bénéficier à la population iranienne. Ensuite, l’Allemagne a tenu à conserver une porte ouverte pour permettre le remboursement de ses 3.35 milliards de dollars US de prêts accordés par le passé à l’Iran.
Les sanctions se renforcent de plus en plus, mais toutes ces mesures pourraient prendre énormément de temps avant d’arriver à l’effet escompté tant qu’une décision unanime et forte n’aura pas été prise sur la question des exportations pétrolières iraniennes, tant celles-ci ont une part importante dans les revenus du pays.
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