A l’occasion de la visite de son homologue ghanéen, John Atta Mills, jeudi dernier à la Maison Blanche, le président américain Barack Obama n’a pas tari d’éloges sur le modèle démocratique et économique que constitue ce pays ouest-africain.
« On a parfois tendance à se focaliser sur les problèmes qui existent en Afrique, ce qui est tout à fait légitime. Mais, je pense qu’il est important pour nous d’insister sur les bonnes nouvelles qui viennent de l’Afrique et je pense que le Ghana continue d’être une réussite exemplaire », a lancé M. Obama en marge de sa rencontre avec M. Atta Mills. Depuis son arrivée au pouvoir, l’homme le plus puissant du monde a toujours réservé une place de choix au Ghana. Aussi, s’y est-il rendu en juillet 2009 à l’occasion de sa première visite en Afrique. Tout un symbole. Des années après, cette flamme ne s’est pas éteinte : « le Ghana a prouvé, je pense, qu’il est un modèle pour l’Afrique en termes de pratiques démocratiques. J’apprécie beaucoup les efforts que le président Mills a fait non seulement pour assurer la tenue d’élections libres et justes, mais aussi pour éliminer la corruption, accroître la transparence, s’assurer que le gouvernement travaille pour le peuple du Ghana et non pour un petit groupe ». Même concernant les questions économiques, le chef d’Etat américain est satisfait : « en partie grâce aux initiatives du président Mills, on observe des taux de croissance élevés ces dernières années. La productivité et la sécurité alimentaire sont en hausse. Les investissements étrangers sont importants ». De quoi faire rougir le président ghanéen.
Devant de tels propos dithyrambiques, M. Atta Mills n’a pu que réitérer à son homologue américain son profond attachement à la paix, clé du développement du Ghana. Il a également saisi l’opportunité de remercier les USA pour leur collaboration dans le cadre du Millenium Challenge Authority (MCA), un programme américain qui finance, en ce moment, la construction d’une autoroute au Ghana.
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