Tout récemment, un raid israélien à l’ouest de la Bande de Gaza a tué Zouheir al-Qaïssi, le secrétaire général des CRP (Comités de Résistance Populaire), et Mahmoud Hanani, un autre cadre des CRP, déclenchant ainsi la plus meurtrière flambée de violence dans la région depuis août 2011.
En un weekend, 18 palestiniens, dont 15 combattants, ont trouvé la mort après des raids aériens de Tsahal. Une centaine de tirs de roquettes et d’obus en tout genre, revendiqués par les CRP, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa se seraient abattus dans le sud d’Israël, blessant quatre personnes dont trois ouvriers agricoles thaïlandais. Un communiqué de l’armée israélienne, qui avait anticipé ce regain de violences, affirme néanmoins que le système de défense antimissile « Dôme de fer » aurait intercepté dix roquettes lancées dans le sud d’Israël. La communauté internationale a multiplié les appels au calme tandis que le Hamas, qui contrôle la Bande de Gaza affirmait samedi avoir contacté l’Egypte pour l’instauration d’une trêve tacite avec Israël.
L’armée israélienne a justifié l’assassinat de Zouheir al-Qaïssi par la préparation prochaine d’une attaque terroriste via le Sinaï qu’elle a attribué aux CRP. Déjà, en août dernier, l’Etat hébreu avait accusé les CRP, qui avaient démenti, d’être responsables d’attaques menées par des hommes armés en provenance de la frontière israélo-égyptienne dans le désert israélien du Néguev et qui s’étaient soldées par la mort de huit personnes. Le lendemain de cette attaque, une frappe israélienne à Rafah, le fief des CRP, y avait tué Kamal al-Nayrab, le précédent secrétaire général de l’organisation radicale palestinienne.
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