Israël : Enjeux particuliers pour Kadima

Hier mardi 27 mars 2012 se sont tenues les élections primaires qui désigneront le futur leader du parti israélien de centre-droit Kadima, première formation politique du pays en termes de nombre de députés au sein de la Knesset, le Parlement national.

Deux candidats étaient soumis au scrutin, l’actuelle dirigeante du parti et ancienne ministre des Affaires étrangères de janvier 2006 à mars 2009 Tzipi Livni et Shaul Mofaz, ancien ministre israélien de la Défense. Bien qu’actuellement majoritaire au Parlement, Kadima est néanmoins au bord de l’implosion. Le parti, créé en 2005 par Ariel Sharon, ne pourrait pas, selon de récents sondages renouveler sa position à la Knesset en cas d’élections législatives en Israël.

Héritier de la conviction d’Ariel Sharon selon laquelle la préservation de l’Etat juif d’Israël passait par la coexistence avec un Etat palestinien et qui avait réussi à faire voter par la Knesset le retrait des troupes israélienne de la bande de Gaza, Kadima est en situation d’échec depuis la prise de pouvoir du Hamas sur le territoire et la poursuite des tirs de roquettes vers l’Etat hébreu. Miné par de fortes dissensions internes depuis 3 ans qu’il  est dans l’opposition, Kadima traversera un moment clé de son histoire à la publication des résultats.

Le système politique israélien est tel qu’aucun parti ne peut gouverner seul, sans bâtir une coalition. Et cet élément enfonce encore un peu plus Kadima dont le pouvoir fédérateur est loin d’être à la hauteur de celui du Likoud de Benyamin Netanyahu.

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