Chose promise, chose due, des hélicoptères de l’armée égyptienne ont procédé hier mercredi à des frappes contre des positions d’activistes dans le Sinaï avec la bénédiction d’Israël. Ces frappes ont eu lieu en représailles de la mort de 16 militaires égyptiens dans un poste-frontière dans une attaque attribuée à des islamistes extrémistes.
Les attaques d’hier sont les premières menées par l’armée égyptienne dans la péninsule du Sinaï depuis la signature du traité de paix avec Israël en 1979 et les plus importantes depuis la guerre du Kippour de 1973. Le ministère égyptien de l’Intérieur a révélé que la veille des frappes de l’armée, des assaillants non identifiés avaient blessé trois policiers dans des attaques de points de contrôle sur la côte du Sinaï, près de la ville d’Arish. Les frappes égyptiennes ont commencé dès l’aube sur le village de Toumah dans le nord du Sinaï. Elles auraient abouti à la mort d’une vingtaine de terroristes selon un haut responsable militaire dans la région qui a souhaité garder l’anonymat. D’autres frappes auraient également eu lieu non loin de là, près de la ville de Cheikh Zouwayid. Les combats se seraient poursuivis au sol entre les forces terrestres égyptiennes et des éléments terroristes selon l’agence officielle Mena. Une déclaration de l’armée égyptienne a qualifié ces opérations de succès et a annoncé leur poursuite.
Israël voit d’un bon œil ces opérations menées par Le Caire en raison de l’état d’insécurité alarmant que la région commençait à afficher depuis la chute du président Hosni Moubarak en février de l’année dernière.
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