A deux mois de l’élection présidentielle américaine, les conditions de vie de la classe moyenne américaines sont au plus mal. Un facteur qui risque de s’avérer décisif lors du scrutin à venir.
Rompant avec leur légendaire optimisme, une bonne partie des américains ont une vision plutôt sombre de l’avenir. Un récent sondage du journal Politico affirme que 61% d’entre eux estiment que le pays est sur la mauvaise pente, 65% pensent que l’économie fait du « sur place » quand elle ne se dégrade pas. Ils seraient également 63% à penser que les conditions de vie pour leurs enfants seront pires que les leurs. Les républicains et leurs sympathisants surfent sur cette situation pour dénoncer la politique du président Barack Obama. La tendance est la même pour les électeurs sans affiliation. Même l’électorat acquise au président sortant, à savoir le camp démocrate et les Afro-américains, montrent moins d’engouement à défendre leur candidat.
Dans ce contexte, la présence aux côtés du candidat républicain Mitt Romney, comme colistier, de Paul Ryan, aux qualités de gestion reconnues tant par les démocrates que par les républicains pourrait faire pencher la balance. Le scénario de l’élection de Ronald Reagan pourrait alors bien se reproduire. Dans les années 1980, Ronald Reagan avait, dans un contexte similaire d’affaiblissement des États-Unis, su se poser en porteur d’espoirs à grands coups de slogans chocs et de promesses de réduction d’impôt et de coupes sèches dans les programmes sociaux fédéraux.
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