Ahmed Jarba, le président de la CNS (Coalition nationale syrienne), a confirmé la participation du principal groupe d’opposition au sommet de Genève II, prévu pour le mois de janvier. Dans le même cadre, la Turquie qui soutient les rebelles et l’Iran qui soutient le régime de Damas ont tous deux appelé à un cessez-le-feu en attendant la conférence de paix.
L’opposition syrienne espère que ces négociations aboutiront à la mise sur pied d’un gouvernement de transition qui conduira à « une véritable transformation démocratique en Syrie ». Mais elle continue d’affirmer que cette transition ne pourrait être conduite par Bachar al-Assad et déclare n’accepter la participation de l’Iran aux négociations que si la République islamique retire ses forces et ses alliés, sous-entendu le Hezbollah, du sol syrien.
A demi-mot, l’Iran va dans le sens des desiderata de l’opposition. Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, après un entretien à Téhéran avec son homologue turc, a appelé à un cessez-le-feu, de manière à laisser le plus de chance de succès possible à la conférence de paix. Mais, jusqu’à présent, leur appel conjoint est resté lettre morte Les combats ont redoublé de violence depuis l’annonce lundi dernier par les Nations unies de la date de la Conférence de paix pour le 22 janvier prochain.
La situation sur le terrain est compliquée par la présence de combattants djihadistes. Plusieurs milliers venus de différents pays, qui se battent contre le régime de Bachar al-Assad, mais qui parfois, se retournent contre les combattants rebelles syriens.Dans une interview télévisée, le chef du Conseil militaire de la rébellion syrienne a tenu à se démarquer des djihadistes et des exactions dont ils se rendent coupables dans les zones sous leur contrôle.
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