D’après un communiqué diffusé jeudi par les Nations Unies, l’attaque menée par l’armée irakienne en vue de reprendre aux éléments du groupe Etat Islamique le contrôle de la ville de Tikrit, a entraîné le déplacement d’environ 28 000 personnes.
Ce communiqué de l’ONU est on ne peut plus clair : « Les opérations militaires dans et autour de Tikrit ont précipité le déplacement d’environ 28 000 personnes vers Samarra », est-il mentionné. Toujours selon la même source, « des informations du terrain font état de mouvements de déplacements supplémentaires en cours et de familles bloquées aux points de contrôle ».
En fait, le gouvernement irakien a mobilisé 30 000 soldats et des avions militaires dans le cadre de cette offensive entamée lundi dernier. A en croire les autorités irakiennes, il s’agit de l’attaque « la plus massive » depuis l’offensive lancée par Daech en juin dernier qui lui a permis de prendre le contrôle d’importantes parties du territoire irakien. Selon un officier irakien, « cette attaque d’envergure nécessitera un certain délai. Nos forces avancent lentement et méthodiquement, du fait des tireurs embusqués et d’explosifs dissimulés le long des routes », a-t-il indiqué mercredi à Samara, la deuxième ville de la province de Salaheddine.
La localité de Tikrit, se situe entre la capitale irakienne, Bagdad, et Mossoul. Elle est la deuxième ville la plus importante tombée sous le contrôle des éléments du groupe EI après Mossoul. Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé dimanche le lancement imminent de l’offensive visant sa reconquête, ce qui a obligé certaines familles y résidant à opter pour la fuite par crainte de représailles.
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