Jeudi, des éléments de l’armée irakienne convergeaient vers la ville de Tikrit pour en renforcer le siège, avant d’attaquer les rebelles du groupe Etat Islamique (EI) qui s’y sont positionnés.
Sans avoir le contrôle de Tikrit, il est difficile, pour les forces irakiennes, de récupérer Mossoul. Raison pour laquelle l’armée régulière a décidé d’assiéger cette ville stratégique au bout de 11 jours d’affrontements avec les rebelles de Daech. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les militaires irakiens sont confiants. « Le temps joue en notre faveur », assurent-ils. Et à un commandant de déclarer dans le même sens : « Nous n’avons pas besoin d’attaquer ». Plus précisément, l’armée irakienne doit surtout éviter des pertes en hommes et en matériel. Une éventualité compte tenu de la forte résistance qu’opposent les djihadistes, notamment, en piégeant des voitures ou des bâtiments. A côté de cela, les snipers également ralentissent considérablement la progression des forces gouvernementales. Plus exactement, il faut un délai d’environ 30 minutes pour passer d’une rue à l’autre aux 30 000 soldats irakiens.
« Nous commençons à appliquer la deuxième phase de notre plan », a annoncé le ministre irakien de la Défense, Khaled al-Obeidi, avant d’indiquer que « Tikrit est bouclée de tous les côtés ». Mercredi, des éléments de l’armée et de la police ainsi que des membres des Unités de mobilisation populaire-une force paramilitaire formée de miliciens chiites-étaient parvenus à s’introduire à Tikrit et même à prendre le contrôle du quartier de Qadisiyah. Actuellement, les rebelles contrôlent toujours trois quartiers de la même localité.
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