Dans un rapport d’une cinquantaine de pages, publié hier lundi 21 novembre, les experts du Programme des Nations Unies de lutte contre le VIH (ONUSIDA) révèlent qu’en 2010, 34 millions de personnes vivaient avec le virus du SIDA. Un chiffre dû à l’amélioration de l’accès aux soins qui suscite l’espoir de voir se terminer l’une des pandémies les plus terribles du 20è siècle.
En effet, le nombre de personnes vivant avec le VIH n’a jamais été aussi important. Quasiment la moitié des séropositifs de par le monde ont accès à un traitement. Résultat : 700 000 vies ont été épargnées l’année dernière. A cela s’ajoute la plus faible baisse de nouvelles infections depuis 1997 : on en compte actuellement 2,7 millions, dont 390 000 enfants, ce qui correspond à un recul de 21 % par rapport à 1997. Ce mieux est à créditer à « la science », à « l’appui politique » et à « la riposte communautaire » selon le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, en conférence de presse à Berlin.
Néanmoins, la vigilance ne doit pas faiblir et ce, surtout en Afrique. Car, elle reste majoritairement touchée par le SIDA, en abritant 68 % des séropositifs, desquels 5 % sont adultes. Signe encourageant, les statistiques montrent que les nouveaux enregistrements de cas séropositifs ont baissé dans 22 pays d’Afrique pour 33 dans le monde entier. Autre région à suivre, ce sont les Caraïbes et l’Europe de l’Est où, respectivement, environs 200 000 et 1,5 million de personnes vivent avec le SIDA. En ciblant ses investissements financiers sur les cinq prochaines années, l’ONUSIDA pourrait atteindre son objectif « zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au SIDA ».
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