D’après une annonce de la police égyptienne, une bombe a explosé mercredi au niveau de l’entrée de l’université du Caire, blessant au minimum six policiers et trois passants. Un attentat revendiqué par le groupe islamiste Ajnad Misr, sur son compte Twitter.
Ce mouvement djihadiste se présente comme lié à Al Qaïda. Pour expliquer son attaque, Ajnad Misr a dit avoir agi en représailles à la répression que mène le pouvoir en place contre les étudiants. Ces derniers temps, plusieurs attentats perpétrés par divers groupes terroristes ont visé les forces de l’ordre égyptiennes. Selon ces mouvements, leurs actes ne sont que des réactions à la répression dont les partisans de l’ex-président égyptien, Mohamed Morsi, sont victimes depuis plus d’un an. Celui-ci a été destitué et arrêté par l’armée en juillet 2013.
Pour ce qui est de cette dernière attaque, la bombe, décrite par un haut responsable de la police comme « de confection rudimentaire », a explosé durant l’après-midi à l’entrée de l’université. A noter que les entrées de ce lieu de formation académique sont occupées, en permanence, par des dizaines de policiers antiémeutes et des blindés afin d’en assurer la surveillance. En effet, c’est à l’université que se déroulent encore les rares manifestations en faveur du président Morsi, d’où ce dispositif chargé, entre autres, de réprimer toute contestation. Ainsi, la déflagration de cette bombe a légèrement blessé, entre autres, le général adjoint du responsable de la police du quartier.
A quelques mètres de l’endroit de cette explosion, une autre avait eu lieu en avril, provoquant la mort d’un général de la police égyptienne. Le gouvernement égyptien estime que plusieurs centaines de policiers et de soldats ont été tués dans l’ensemble du territoire suite à ces attaques.
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