La baisse des prix du brut, renforcée par la perspective du retour de l’Iran sur le marché pétrolier, a entraîné une forte chute hier dimanche des Bourses des monarchies pétrolières du Golfe, dont les places de Dubaï et du Qatar ont cédé chacune 6%.
Les sept places financières du Golfe ont connu un petit vent de panique avec des mouvements qui ont provoqué une plongée des indices. La Bourse saoudienne, la plus importante des pays arabes, a clôturé sur une baisse de 5,44% après avoir chuté en séance à plus de 7%.
Les places de Dubaï et du Qatar, le Dubaï Financial Market et le Qatar Exchange, deuxième marché du Golfe après celui de l’Arabie saoudite, ont cédé jusqu’à 6% chacune, avant de se redresser légèrement. Le Kuwait Stock Exchange a reculé de 3,2% sous les 5.000 points, son niveau le plus bas depuis 2004, le petit marché d’Oman a perdu 3,2% à moins de 5.000 points, son plus bas depuis la mi 2009, et celui de Bahreïn 0,4%.
Depuis le début de l’année, les sept marchés du Golfe ont perdu plus de 130 milliards de dollars de leur capitalisation totale qui est estimée actuellement à 800 milliards de dollars.
Le prix du pétrole contribue à plus de 80% aux revenus des pays arabes du Golfe. Il a reculé de 20% sous la barre des 30 dollars depuis le début de l’année après une baisse de 65% ces deux dernières années. Déjà saturé par une abondance de l’offre, le marché pétrolier voit pendre à son nez le retour de la République islamique d’Iran avec l’entrée en vigueur samedi de l’accord nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances qui conduit à la levée des sanctions économiques qui étaient imposées à l’Iran.
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