La RTA (Autorité des routes et des transports) de Dubaï et l’entreprise californienne Hyperloop One ont signé hier mardi un accord qui donne le coup d’envoi du projet d’un système futuriste de transport à grande vitesse Hyperloop qui relierait Dubaï et Abu Dhabi, distants de 150 kilomètres, en 12 minutes contre actuellement une moyenne d’une heure et demie par autoroute.
Devant la presse réunie à Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde avec ses 828 mètres, le patron de la compagnie américaine Rob Lloyd a précisé que cet accord permettra à son entreprise de commencer à évaluer la possibilité de fournir le premier système mondial Hyperloop.
Les premières études doivent se concentrer sur la valeur que Hyperloop apporterait à Dubaï et à l’ensemble des Emirats arabes unis. Ce système révolutionnaire d’Hyperloop consiste à propulser à travers un tube des voyageurs dans des capsules à grande vitesse.
Un premier test de ce système de propulsion a été effectué en mai dans le désert américain du Nevada en vue d’une commercialisation en 2020-2021. Les capsules ont pu atteindre la vitesse de 1.200 kilomètres par heure. Hyperloop assure que son système est plus sûr que l’avion, moins coûteux que le train à grande vitesse et ne consomme par personne que peu d’énergie.
Aucun budget ni aucun calendrier n’ont été évoqués pour la mise en place effective du système mais Rob Lloyd a assuré qu’il serait possible «d’un point de vue technique, d’avoir un système Hyperloop One construit aux Emirats arabes unis dans les cinq prochaines années».
Si l’expérience est concluante, le réseau Hyperloop pourrait être étendu à la région, mettant Dubaï à 50 minutes de Ryad, la capitale saoudienne, une distance qu’un avion parcourt actuellement en deux heures. Le projet a son importance pour Dubaï, importante plateforme commerciale et touristique qui a accueilli en 2015, près de 14.2 millions de visiteurs.
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