Vague d’indignation et de condamnations internationales à la suite de l’attentat à la bombe perpétré, samedi dans une église copte voisine de la cathédrale Saint-Marc du Caire, où au moins 25 personnes ont trouvé la mort.
L’attaque est survenue en pleine messe dans une église copte orthodoxe, faisant également des dizaines de blessés. L’explosion a eu lieu au sein de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, jouxtant la cathédrale copte Saint-Marc, qui est le siège de Tawadros II, le pape de l’Eglise copte. Une source de la sécurité égyptienne a indiqué que l’engin explosif impliqué était composé de près de 12 kg de TNT. Les caméras de sécurité de ce lieu de culte ont été saisies par les autorités en vue d’analyser leur contenu, ont confié des responsables de la police à la presse.
Dans l’église, l’on pouvait voir divers objets, dont des chaussures ou des effets personnels, dispersés au sol. Quasiment toutes les vitres étaient brisées et la majorité des bancs de bois, renversés. Ce désordre était particulièrement prononcé sur le côté droit du lieu de culte. L’explosion s’est produite à proximité d’un pilier, qui, tout noirci, en portait les éclats.
A l’extérieur et autour de l’église attaquée, les forces de l’ordre avaient tracé un périmètre de sécurité, alors qu’une vingtaine de manifestants y répétaient des slogans anti-terroristes. Les protestataires scandaient « dites au cheikh, dites au prêtre, le sang des Egyptiens n’est pas bon marché » ou « ministre de l’Intérieur, démission ». Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a condamné cette attaque avant de décréter trois jours de deuil national, à partir de dimanche.
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