14,6 millions d’euros (20 millions de dollars américains) : c’est le montant de l’appui que va apporter l’Union Européenne pour soutenir les activités des centres régionaux d’assistance techniques mis en place par le Fonds Monétaire International (FMI) en Afrique de l’Est (AFRITAC Est) et en Afrique Australe ainsi que dans l’Océan Indien (AFRITAC Sud). Les deux parties s’en sont convenus, un partenariat symbolisé par l’échange de deux accords de contribution.
En effet, le continent noir compte 4 AFRITAC : en dehors des deux qui font l’objet du financement européen, l’AFRITAC Ouest dessert une dizaine de pays francophones d’Afrique de l’Ouest et l’AFRITAC Centre, neuf pays d’Afrique Centrale. Ces structures, initiées par le FMI en 2002, sont dédiées au renforcement des capacités dans les pays bénéficiaires, à développer des stratégies de lutte contre la pauvreté et à assurer une gestion optimale de l’assistance technique.
Depuis le lancement du premier AFRITAC, celui de l’Est à Dar Es Salaam (Tanzanie), jusqu’à l’ouverture du dernier en juin 2011, en l’occurrence, l’AFRITAC Sud sur l’île Maurice, ces centres ont largement contribué à l’amélioration de la gouvernance financière en Afrique – notamment, dans le domaine de la gestion des finances publiques – et la mise en place d’institutions efficaces. Ce qui confère de la crédibilité aux bénéficiaires auprès des bailleurs de fonds, surtout, en ce qui concerne la coordination de leur assistance. Ainsi, le projet de l’ouverture d’un cinquième AFRITAC au Ghana, lequel se consacrera particulièrement aux pays non francophones de l’Afrique de l’Ouest, est en cours de développement.
Quant à l’appui budgétaire octroyé par l’Union Européenne aux AFRITAC Est et Sud, il provient du 10è Fonds Européen de Développement et, plus précisément, de son Programme Indicatif Régional pour l’Afrique Orientale et Australe et l’Océan Indien. En clair, ce financement vise à favoriser, d’abord, l’intégration et la coopération régionale et, ensuite, l’intégration de ces deux régions à l’économie mondiale. Afin d’atteindre cet ultime objectif, le projet compte, entre autres, accompagner les pays dans l’amélioration de la gestion des finances publiques, de l’administration fiscale et de la supervision bancaire.
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