
La défense de l’ancien Président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz qui a été condamné ce mercredi 14 mai en Appel, à une nouvelle peine de 15 ans de prison ferme, projette un pourvoi en cassation.
«Cette décision confirme qu’il s’agit purement et simplement d’un dossier politique marqué par le règlement de comptes et non un dossier judiciaire jugeant des faits par la loi», a vertement critiqué le coordonnateur de la défense de l’ex-dirigeant Abdel Aziz, Me Mohameden Ould Icheddou.
Ce mercredi 14 mai, une juridiction de seconde instance à Nouakchott, la capitale, a condamné en appel «à quinze ans de prison ferme» l’ancien Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz pour dilapidation des fonds et publics et enrichissement illicite.
Cet ancien Chef de l’Etat est jugé depuis novembre 2024 en appel pour avoir «abusé de son pouvoir afin d’amasser une immense fortune, trafic d’influence et blanchiment» d’argent. Il comparaît aux côtés d’une dizaine de hauts responsables mauritaniens et proches, dont deux anciens Premiers ministres, d’ex-ministres et d’hommes d’affaires.
L’audience en appel s’est déroulée sous haute surveillance policière. La Cour a aussi confirmé dans son jugement «la confiscation des biens de M. Aziz et la déchéance de ses droits civiques». Ce dernier a dirigé de 2008 à 2019 ce vaste Etat désertique ouest-africain.
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