Les représentants américains ont validé mardi un accord conclu au niveau du Sénat afin d’éviter le mur budgétaire. Dans le cas contraire, les USA auraient directement plongé dans l’austérité.
C’est une saga qui se termine : pendant des semaines, représentants démocrates et républicains ne trouvaient pas un terrain d’entente sur le budget. Ce qui aurait abouti, à partir du 1er janvier 2013, au « mur budgétaire » : autrement dit, des hausses d’impôts suite à l’expiration des subventions consenties sous la présidence Bush et des coupes dans les dépenses publiques, basées sur une décision du Congrès datant de 2011. Il aura alors fallu que le vice-président américain et le chef des sénateurs républicains reviennent à de bons sentiments pour arriver à un compromis. Le texte proposé comprend une augmentation des taxes pour les ménages plus nantis : pour ceux-ci dont les revenus dépassent 450 000 dollars par an, le taux d’imposition passera de 35 % à 39,6 %. Sur cette close, c’est Barack Obama qui a gagné. En bon démocrate, le président américain a fermement soutenu que les plus riches s’acquittent de plus d’impôts que les pauvres. Néanmoins, il a dû lâcher prise sur certains autres points. Dans ce lot figure, entre autres, la question des coupes automatiques dans les dépenses publiques. Ce débat a été repoussé de deux mois.
Au terme du vote de la Chambre des représentants majoritairement républicain, ce texte a recueilli 257 voix favorables contre 167 avis contraires. On peut sentir par là qu’il avait changé de cadre, en bas d’un Sénat dominé par les démocrates. A ce stade-là, il avait obtenu 89 « oui » et seulement 8 « non ».
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