Le sud de Beyrouth, fief du puissant mouvement chiite libanais Hezbollah, a été frappé mercredi par un double attentat qui a fait selon la Croix Rouge trois morts et 70 blessés. Un groupe lié à Al-Qaïda a revendiqué cette attaque.
Selon les premières constations, la cible de l’attaque était le centre culturel iranien. Deux voitures piégées conduites par des kamikazes ont explosé à 50 mètres de distance l’une de l’autre.
Selon un photographe de l’AFP sur place, l’une de ces voitures aurait explosé après un point de contrôle en face de ce centre, ce qu’a confirmé l’agence de presse iranienne IRNA qui dispose de bureaux à proximité du lieu de l’explosion. En plus des pertes humaines, les dégâts sont importants d’après les images diffusées par les chaînes de télévision où l’on voit des foyers d’incendie éteints par des habitants munis d’extincteurs et des pompiers ainsi que des équipes de secours en train de transporter des victimes.
C’est la cinquième fois en quatre mois que la capitale libanaise est la cible d’une attaque terroriste, revendiquée sur Twitter, par les brigades Abdallah Azzam, un groupe lié à Al-Qaïda.
Les mouvements djhadistes ont entrepris de faire payer au Hezbollah son soutien militaire au régime de Bachar al-Assad contre les rebelles en Syrie en multipliant les attaques terroristes contre son fief, les quartiers sud de Beyrouth.
Le 2 janvier dernier, un attentat meurtrier y avait fait cinq morts. Avant, cela, le 19 novembre 2013, un autre attentat meurtrier à la bombe visant l’ambassade d’Iran située dans le même quartier et revendiqué par un groupe lié à Al-Qaïda avait fait au moins 23 morts et 146 blessés.
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